Cest finalement dans le petit pays nordique que sa quĂȘte semble se terminer. Un ami, Gardar Sverusson, catholique, tente de rĂ©pondre aux questions que le gĂ©nie des Ă©checs se pose sur la foi. Selon le biographe du joueur d’échecs, Bobby Fischer offre un catĂ©chisme Ă  Gardar pour nourrir leurs Ă©changes. Cest par exemple Ă  l’adolescence avec l’horreur de l’enfant-Roi, la rĂ©signation, le « deuil » de l’enfance. MĂ©lancolie de milieu de vie, encore et plus tard Ă  cet Ăąge oĂč l’on rĂ©alise que l’on a vĂ©cu plus de temps qu’il nous en reste Ă  vivre, mĂ©lancolie d’involution ensuite (mĂ©nopause, andropause) : le corps ne peut plus rĂ©pondre Ă  la demande de Citationcharles baudelaire. Le gĂ©nie, c'est l'enfance retrouvĂ©e Ă  volontĂ©. Vay Tiền Nhanh. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 7suQuJ2TT-TN5GYaUWgh-KglbhDAWCeE8hal_RgZSn0AE2tX-ZcCmg== Dictionnaire des citationsIl n'y a que les mots qui comptent, – le reste n'est que bavardage. [ EugĂšne Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations aoĂ»t 25, 2011 FrĂ©dĂ©rick JĂ©zĂ©gou Le gĂ©nie, c’est l’enfance retrouvĂ©e Ă  volontĂ©. Charles BaudelaireLe Dico des citations← DĂ©molir une fiction, se dĂ©mentir, dĂ©truire un Ă©chafaudage idĂ©al, mĂȘme au prix d’un bonheur positif, c’est lĂ  un sacrifice impossible pour notre rĂȘveur ! Il restera pauvre et seul, mais fidĂšle Ă  lui-mĂȘme, et s’obstinera Ă  tirer de son cerveau toute la dĂ©coration de sa Watson, veuillez venir dans mon bureau, je vous prie. → © 2001- 2022 FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou - & Dicocitations SAS - DonnĂ©es personnelles - Plan du site - Mentions lĂ©gales La base de donnĂ©es des citations est la propriĂ©tĂ© exclusive de FrĂ©dĂ©ric JĂ©zĂ©gou producteur du contenu . Il s'agit, en fait, de renouveler les moyens d'expression, qu'ils soient ceux du peintre ou du poĂšte, de façon Ă  purifier et vivifier le regard que l'on porte sur le monde. C'est pourquoi Baudelaire, aprĂšs Edgar Poe, dĂ©clare que le beau est forcĂ©ment bizarre. Cette bizarrerie dĂ©signe l'angle de vue insolite que !'Ă©crivain doit trouver pour montrer la rĂ©alitĂ© autrement. Le but recherchĂ© n'est pas la surprise gratuite, ni la provocation, mais la restauration du lien entre l'homme et les choses dans toute sa vĂ©ritĂ©, dans la fraĂźcheur d'une innocence que les siĂšcles d'usage ont depuis longtemps flĂ©trie. Baudelaire assimile le gĂ©nie de la modernitĂ© Ă  l'Ă©tat d'un convalescent qui soudain redĂ©couvre le monde Supposez un artiste qui serait toujours, spirituellement, Ă  l'Ă©tat du convalescent, et vous aurez la clef du caractĂšre de M. G. tin Guys, assimile aussitĂŽt ce regard du convalescent qui retrouve la beautĂ© du monde Ă  l'Ă©merveillement naĂŻf, natif, ingĂ©nu, propre Ă  l'enfance. Alors que la guĂ©rison est suivie par l'euphorie d'une renaissance au monde, l'enfance nous fait naĂźtre au monde pour la premiĂšre fois, elle est l'Ă©tat le plus proche de ce qui devait ĂȘtre le bonheur du premier homme, de plain-pied avec la nature, dans ce passĂ© mythique d'avant la connaissance, d'avant l'histoire, dans ce paradis perdu vers lequel l'imagination de Baudelaire se tourne tou­ jours, comme vers le seul espoir de salut. Ce passage possĂšde la densitĂ© et l'unitĂ© d'un poĂšme en prose. Il illustre la poĂ©ti­ que du fragment que Baudelaire expĂ©rimentera dans le Spleen de Paris, mais il offre Ă©galement un exemple de ce que l'on pourrait appeler une disposition en miroir. On doit, en effet, le lire comme une confession par personne interposĂ©e. Sa rĂ©sonance dĂ©passe de loin l'objet du propos, car ce texte contient tout simplement, au travers des considĂ©rations esthé­ tiques, une clef essentielle de l'univers baudelairien. C'est pourquoi je ne peux me dispenser de le citer dans son entier Or, la convalescence est comme un retour Ă  l'enfance. Le convalescent jouit au plus haut degrĂ©, comme l'en­ fant, de la facultĂ© de s'intĂ©resser vivement aux choses, mĂȘme les plus triviales en apparence. Remontons, s'il se peut, par un effort rĂ©trospectif de l'imagination, vers nos plus jeunes et nos plus matinales impressions, et nous reconnaĂźtrons qu'elles avaient une singuliĂšre pa­ rentĂ© avec les impressions, si vivement colorĂ©es, que nous reçûmes plus tard Ă  la suite d'une maladie physi­ que, pourvu que cette maladie ait laissĂ© pures et intactes nos facultĂ©s spirituelles. L'enfant voit tout en nouveautĂ©; il est toujours ivre. Rien ne ressemble plus Ă  ce qu'on appelle l'inspiration, que la joie avec laquelle l'enfant absorbe la forme et la couleur. J'oserai pousser plus loin; j'affirme que l'inspiration a quelque rapport avec la congestion, et que toute pensĂ©e sublime est accompa­ gnĂ©e d'une secousse nerveuse, plus ou moins forte, qui retentit jusque dans le cervelet. L'homme de gĂ©nie a les nerfs solides; l'enfant les a faibles. Chez l'un, la raison a pris une place considĂ©rable; chez l'autre, la sensibilitĂ© occupe presque tout l'ĂȘtre. Mais le gĂ©nie n'est que l'en­ fance retrouvĂ©e Ă  volontĂ©, l'enfance douĂ©e maintenant, pour s'exprimer, d'organes virils et de l'esprit analyti-. »

le génie c est l enfance retrouvée à volonté